• 1°CAPRICORNE "UN CHEF INDIEN BRIGUE LE POUVOIR AUPRES DE SA TRIBU ASSEMBLEE"

     UN CHEF INDIEN BRIGUE LE POUVOIR AUPRES DE SA TRIBU ASSEMBLEE

    DOMINANTE: La responsabilité qu'implique toute quête de pouvoir.

    Séquence 55 Grade 1 : Capacité latente en chacun de nous de briguer et d'exercer l'autorité au sein d'une situation collective cruciale.

    Dane RUDHYAR

     

     

     

    Le symbolisme des chiffres

    UN CHEF INDIEN BRIGUE LE POUVOIR AUPRES DE SA TRIBU ASSEMBLEE

     

    Ce degré demande à reflechir sur la responsabilité qu'implique toute quête de pouvoir et à la capacité latente en chacun de nous de briguer et d'exercer l'autorité au sein d'une situation collective cruciale.

    Ce degré complète son opposé polaire au solstice d'été qui parle d'acceptation d'un nouveau genre d'allégeance pour étayer l'intégration de la personnalité adulte; il peut s'agir de fonder un nid , un foyer ou une nation.

    La conjonction Uranus Neptune de 1821 a eu lieu sur la fin de ce degré, annoncant les nombreux mouvements d'indépendance ( Uranus) nationale qui se succederont à travers les 19 eme et 20 eme siècle mus par des ideaux spirituels nouveaux ( Neptune uranus )

    A l'instant exacte de la conjonction un évenement interessant se passa à la chambre des députés francaise ou fut refusé des projets de loi cherchant à maintenir la censure de la presse , affirmation de la liberté d'expression, idéal  très gaulois et très exemplaire démocratiquement ; une citation de ce jour là est restée dans les annales de la chambre des députés : " La démocratie coule à plein bord sur la chambre des députés" L'image est très expressive de la conjonction !   

     

    UNE ILLUSTRATION DE CE SYMBOLE FORT EN RESONNANCE AVEC LES BESOINS REELS DE L HUMANITE A LA VEILLE DU GRAND BOND QUANTIQUE DE  2012

     Le chef indien Seattle invité à l'assemblée


     


    Une exposition constituée de 16 toiles et 7 cubes est visible dans le hall de l'assemblée de la Polynésie française. Ces peintures, de l'acrylique sur tapas, ont été créées en 1992, pour le 500ème anniversaire de la rencontre des deux mondes (1492-1992), sous l'égide de l'Unesco. Cette exposition aujourd'hui itinérante, s'est posée à l'assemblée jusqu'au 17 juillet. Gorge Rocha, artiste contemporain et auteur des œuvres, a été reçu par Monsieur Philip Schyle, Président de l'assemblée de la Polynésie française, ce qui fut l'occasion d'un échange sur l'art et la culture entre les deux hommes.


    Ces toiles ont servi d'illustration à un livre commémoratif " Ainsi parlait le chef Seattle… ", reprenant l'intégralité du discours du Chef indien, de la tribu des Suquamish, fait en 1854 devant le gouverneur Isaac Stevens, en réponse au président de l'époque G. Cleveland, qui lui proposait d'abandonner sa terre aux blancs et leur promettait une réserve pour le peuple indien.




    La commémoration de 1992 fut un hommage aux peuples disparus, une alliance de l'art et des cultures. " Carrefour où convergent et dialoguent les peuples et les cultures du monde, l'Unesco, organisation multilatérale par nature, s'associe à la commémoration du 5ème centenaire parce qu'elle estime qu'en l'an 1492 un événement extraordinaire a mis en branle, pour tous les peuples de la terre, un long processus de connaissance réciproque. Pour la première fois dans l'histoire, les hommes de toute la planète sont peu à peu, directement ou indirectement, entrés en contact. A partir de 1492, une nouvelle image du monde, toujours plus précise, a commencé de se dessiner, produisant un effet globalisant et entraînant des changements qui ont touché jusqu'à nos jours l'humanité tout entière, " a expliqué le directeur général de l'Unesco, Federico Mayor lors de l'ouverture de cet anniversaire, en 1992.




    Aujourd'hui, le monde n'a de cesse de se pencher sur l'histoire des peuples premiers, redécouvrant la richesse de leurs cultures mais également le côté prémonitoire de leurs discours, lors de leurs premiers contacts avec le monde occidental. Il reste aujourd'hui l'art comme moyen d'expression de tout un monde. 




    Voici un extrait de ce discours :


    "Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de Terre ressemble pour lui à la suivante, car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la Terre ce dont il a besoin. La Terre n'est pas sa sœur, mais son ennemi, et lorsqu'il la conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la Terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli. Il traite sa mère la Terre , et son frère le Ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la Terre et ne laissera derrière lui qu'un désert. Je ne sais pas. Nos moeurs sont différentes des vôtres. La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge. Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas. Il n'y a pas d'endroit possible dans les villes de l'homme blanc. Pas d'endroit pour entendre les feuilles se déroulées au printemps ou le froissement des ailes d'un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprend pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprend pas. L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, laver par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon. L'air est précieux à l'homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle, la bête, l'arbre, l'homme, ils partagent tous le même souffle. L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre Terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre Terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit ou l'homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés. Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la Terre ? L'idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ? Chaque parcelle de cette Terre est sacrée pour mon Peuple. Chaque aiguille de pin luisant, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d'insecte est sacré dans le souvenir et l'expérience de mon Peuple. La sève qui coule des arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge. Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance losqu'ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette Terre magnifique, car elle est la mère de l'homme rouge. Nous sommes une partie de la Terre , et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos soeurs, le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l'homme-tous appartiennent à la même famille. Aussi lorsque le grand chef de Washington envoie dire qu'il veut acheter notre Terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le grand chef envoie dire qu'il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérerons donc, votre offre d'acheter notre Terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette Terre est Sacrée. Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la Terre , vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l'eau clair des lacs parle d'évènements et de souvenirs de la vie de mon Peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père. Les rivières sont nos soeurs, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoés et nourrissent nos enfants. - Si nous vous vendons notre Terre, vous devez désormais vous rappeler, et l'enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos soeurs et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour une soeur. Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre Terre. Mais si nous décidons de l'accepter, j'y mettrai une condition: l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette Terre comme ses frères. Je suis un sauvage et je ne connais pas d'autre façon de vivre. J'ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train qui passait. Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut-être plus important que le bison que nous tuons que pour subsister. Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait d'une grande solitude d'esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l'homme. Toutes les choses se tiennent. Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu'ils respectent la Terre , dites à vos enfants qu'elle est enrichie par les vies de notre races. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux notres, que la Terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la Terre arrive aux fils de la Terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-même. Nous savons au moins ceci : la Terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la Terre. Cela , nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang unit une famille. Toutes choses se tiennent. Tout ce qui arrive à la Terre , arrive aux fils de la Terre. Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie: il en est seulement un fil. Tout ce qu'il fait à la terre, il le fait à lui-même. Même l'homme blanc, dont le Dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut-être dispensé de la destinée commune. Après tout nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l'homme blanc découvrira peut-être un jour, c'est que notre Dieu est le même Dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre Terre, mais vous ne pouvez pas. Il est le Dieu de l'homme, et sa pitié est égale pour l'homme rouge et le blanc. Cette Terre Lui est précieuse, et nuire à la Terre , c'est accabler de mépris son créateur. Les blancs aussi disparaîtront; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et suffoquerez une nuit dans vos propres détritus. Mais en mourrant vous brillerez avec éclat, ardents de la force de Dieu qui vous a amenés jusqu'à cette Terre et qui pour quelque dessein particulier vous à fait dominer cette Terre et l'homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d'homme et la vue des collines en pleines fleurs ternies par des fils qui parlent.

    Où est le hallier ? Disparu. Où est l'aigle ? Disparu.

    --- La fin de la vie et le début de la survivance". Discours du chef SEATTLE de la tribu des Suquamish, s'adessant au président Grover Cleveland en 1854.
    http://www.assemblee.pf/actualites/article.aspx?id=1670


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